Aujourd'hui, les conditions météorologiques le temps semblent plus imprévisibles que jamais. Que ce soit des pluies inhabituellement abondantes au printemps, une sécheresse extrême en hiver, ou des journées anormalement chaudes durant l’hiver, notre climat semble défier les schémas traditionnels.
Entre 1901 et 2020, les températures mondiales ont augmenté en moyenne de près de deux degrés Fahrenheit et l'élévation du niveau de la mer a modifié les conditions météorologiques, entraînant une augmentation des sécheresses et des inondations dans différentes parties du monde. Cela signifie qu’il devient plus difficile de prévoir les rendements à la fin de la saison, rendant les décisions concernant l’implantation la plantation et les intrants encore plus complexes.
Dans le même temps, la population mondiale ne cesse d'augmenter. Les prévisions indiquent qu’elle atteindra près de dix milliards d’ici 2050. Cela représente 3,4 milliards de bouches supplémentaires à nourrir, ce qui signifie que nous devrons augmenter la production alimentaire de près de 70 %, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de l'ONU.
Les impacts d’un climat en mutation sur l’agriculture continuent de se manifester, car celle-ci elle dépend fortement de la météo, du beau temps, de précipitations suffisantes et d’autres variables climatiques stables. Les agriculteurs sont doivent être conscients de la manière dont un climat en mutation affectera leurs cultures et apprennentdre à s’adapter et à renforcer leur résistance aux conditions stressantes, afin de protéger leur potentiel de rendement et d’améliorer la qualité générale de leurs cultures.
Les changements climatiques ont des répercussions considérables sur la production agricole mondiale, qui perturbent la disponibilité et l’accès aux denrées alimentaires, entraînent la migration de ravageurs envahissants vers de nouvelles régions du monde et ont une incidence sur la qualité générale des aliments. Et les agriculteurs le remarquent bien.
En fait, nNon seulement 80 % des agriculteurs croient que le climat est en train de changer, selon une enquête de l’Iowa State University Extension and Outreach, mais ils s’accordent également à dire qu’ils constatent déjà son impact sur les résultats des rendements de fin de saison et l’augmentation de l’insécurité alimentaire dans certaines régions du monde.
Des régions comme l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale, l’Afrique de l’Ouest, l’Asie centrale, le Brésil et la Chine sont connues pour leur forte production de maïs, mais pourraient voir leurs rendements de maïs diminuer dans les années à venir en raison de températures supérieures à la moyenne. Selon une étude de la National Aeronautics and Space Administration (NASA), des régimes climatiques imprévisibles et difficiles pourraient affecter la production de maïs dès 2030 dans un scénario à fortes émissions de gaz à effet de serre. L'étude prévoit que les rendements des cultures de maïs pourraient diminuer de 24 %.
L’étude de la NASA a également constaté que les projections concernant le soja et le riz montraient une baisse dans certaines régions, mais que les impacts globaux différaient toujours à l’échelle mondiale.
L’augmentation des températures, la modification des régimes de précipitations et les concentrations élevées de dioxyde de carbone en surface dues aux émissions de gaz à effet de serre sont les principaux responsables affectant ces cultures.
Le réchauffement du climat dans certaines parties du monde entraîne également de nouvelles pressions parasitaires et de nouvelles maladies pour les agriculteurs, qui doivent faire face aux effets du stress thermique et aux pénuries d’eau. En aidant les cultures à devenir plus saines et plus efficaces dans l’utilisation des ressources, nous contribuerons à renforcer la résilience face à ces événements limitant le rendement, afin que les exploitations agricoles puissent rester productives et rentables.
Chaque exploitation sera confrontée à des défis uniques en fonction de sa situation géographique et des conditions environnementales ; par conséquent, il est important d’acquérir des connaissances agronomiques et de comprendre comment les pratiques actuelles influencent les résultats en matière de rendement dans un contexte de changement climatique.
Les agriculteurs qui cherchent de nouveaux moyens pour aider les cultures à renforcer leur résilience face au stress environnemental pourraient voir une amélioration de la protection des rendements.
Adapter les dates d’implantationde plantation et ajuster les programmes d’irrigation en fonction des prévisions météorologiques saisonnières, expérimenter des variétés plus résistantes à la sécheresse et à la chaleur, et adopter des stratégies visant à conserver l’humidité du sol sont autant de facteurs qui peuvent contribuer de manière significative à la réussite d’une culture. Par exemple, une stratégie de non labour peut freiner l’érosion pour contribuer à maintenir le sol intact et à protéger les niveaux d’humidité.
L’agriculture régénérative gagne également du terrain. Il s’agit d’une pratique agricole qui reconstitue la matière organique du sol et rétablit la biodiversité des sols dégradés, ce qui permet à la fois de capturer le carbone et d’améliorer le cycle de l'eau. Il s’agit par exemple d’utiliser des cultures de couverture, de réduire le travail du sol, de diversifier la rotation des cultures, d’épandre du compost, de réduire le ruissellement des sols grâce à des zones tampons dans les champs, et d’intégrer les cultures et le bétail lorsque cela est possible.
Mais cComme le stress abiotique affecte les cultures en raison de conditions externes, telles que des températures plus chaudes prolongées, une salinité plus élevée due à un manque d’eau, ou un changement dans le régime des pluies qui apporte trop d’eau à une culture, se concentrer sur la santé de la plante, de l'intérieur vers l'extérieur, devient plus important.
Les combinaisons de nutriments et de biostimulants appropriées peuvent apporter aux cultures le soutien dont elles ont besoin en cas de stress environnemental lorsque les conditions sont loin d’être idéales. Les biostimulants sont des produits composés de divers éléments organiques, ou d’origine naturelle, dont il a été scientifiquement prouvé qu’ils soutiennent les processus physiologiques ou les réponses hormonales chez les plantes. Ce soutien supplémentaire pour une culture permet à celle-ci d’absorber et d’utiliser plus efficacement les nutriments et donc de mieux résister aux conditions de stress, ce qui peut conduire à des rendements plus élevés.
Bien que nous sachions que le changement est constant, les agriculteurs peuvent continuer à adopter et à exploiter une combinaison d’outils et de pratiques actuels et nouveaux pour lutter contre le stress environnemental, tout en gardant leurs exploitations en bonne santé, productives et rentables.
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Les biostimulants constituent un élément essentiel du processus de gestion des cultures, car ils contribuent à la protection du potentiel de rendement des cultures contre le stress abiotique et les pressions exercées par les ravageurs.
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